Sophie Thalmann : les secrets de Sophie
Inoubliable Miss France 1998, Sophie Thalmann n’a, depuis, rien perdu de sa popularité. Animatrice pour Téléfoot en plein engouement pour l’équipe de France championne du monde, ambassadrice de l’association ELA, et dorénavant animatrice pour Equidia dans « Les secrets de Sophie », elle a prouvé qu’elle était bien plus qu’une reine de beauté.
Vous sortez un DVD : « Les secrets de Sophie »…
Il est né de mon envie de partager mon amour pour le cheval.C’est une petite sélection des moments forts de l’émission « Ch’val dire à Sophie » que j’anime sur la chaîne Equidia. J’ai voulu présenter un petit tour de France à la rencontre de jeunes cavaliers des régions françaises, qui sont à la fois passionnés et très doués dans leur discipline.
Comment est né votre amour pour l’équitation ?
Toute petite, je suis tombée amoureuse des chevaux : dès la maternelle en fait, où j’ai été marquée par les histoires de Crin Blanc. Cette passion pour les chevaux était assez surprenante car dans ma famille, il n’y avait aucun cavalier. Je m’y suis mise sur le tard, vers 14 ans seulement.
Aujourd’hui, avec votre mari, est-ce quelque chose que vous souhaitez transmettre à vos enfants ?
Tous les deux, pour le coup, baignent dans cet environnement et ils aiment les chevaux, c’est certain.Nous possédons plusieurs poneys et ils montent déjà ! Ma fille a fait ses premières balades à poney à 17 mois ! Finalement, ce sont des sensations qu’ils avaient déjà ressenties avant même de naître car, enceinte, j’ai continué à monter… Mais nous ne les forçons pas : ce sont eux qui décident !
Est-ce facile de faire une carrière à la télévision après avoir été Miss ?
Mon élection a été un réel tremplin. Faire de la télévision était vraiment ce à quoi j’aspirais car je faisais des études en audiovisuel. Grâce à cela, j’ai eu la chance d’approcher les plus grands et de commencer par TF1. La contrepartie, c’est que les gens ne vous font pas de cadeau et au départ, il a fallu se lancer sans grande expérience. J’ai beaucoup appris sur le tas.
Le soir de votre élection, vous aviez marqué les téléspectateurs en disant à Jean- Pierre Foucault que vous vouliez prendre sa place. Est-ce toujours le cas ?
Non, par cette phrase, je voulais dire que je voulais faire de la télévision et avoir mon émission. Aujourd’hui je suis contente de mon parcours. J’ai la chance d’avoir toujours eu le choix. Je suis très fière d’avoir mon émission sur Equidia, dans un domaine qui me passionne. Cela me permet aussi de concilier ma vie de maman avec celle d’animatrice, ce qui n’est pas toujours facile !
Quel est votre meilleur souvenir de Miss ?
Avant toute chose, j’ai un parcours atypique : être Miss France n’était pas un rêve de petite fille. C’est un proche qui m’a inscrite à l’élection à mon insu. Au départ, ce concours était pour moi l’opportunité de rencontrer une équipe de tournage d’émission. Alors, avec le recul, je crois que le moment le plus fort a été mon retour dans ma ville natale de Bar-le-Duc, où j’ai vraiment été accueillie comme une reine par tous les habitants. C’était très émouvant. Ça restera gravé à jamais : j’ai été la fierté de ma région et de ma ville.
Depuis 1998 vous êtes engagée auprès de l’association ELA…
Mon premier contact avec l’association s’est déroulé lors du coup d’envoi d’un match France-Andorre. J’étais accompagnée du petit Jérémie, atteint de leucodystrophie.
La maladie avait été diagnostiquée quelques mois auparavant et il commençait déjà à avoir du mal à marcher. Il est décédé peu de temps après. Cela m’a bouleversée. Je suis restée en contact avec sa maman, qui m’a signalé que l’association cherchait des parrains et des marraines. Ça a été un vrai déclic.
Présentation de l’association et de la maladie qu’elle combat :
Retrouvez nos articles portant sur les associations dans notre rubrique dédiée.
Noël approche… Où allez-vous passer les fêtes cette année ?
Pour nous, les fêtes en famille, avec les grands-parents, c’est sacré ! Ce n’est pas toujours facile car mon mari est souvent en déplacement à l’étranger. Mais maintenant que nous avons des enfants en bas âge, c’est absolument magique !
Apprenons à mieux la connaitre :
Retrouvez d’autres interviews de personnalités comme Bruno Masure, Michel Cymes, Brigitte Bardot, Brigitte Lahaie, Hélène de Fougerolles, Sylvie Testud, Mireille Darc, Paul-Louis Sulitzer, Frederic Taddei ou Jean Claude Bouttier dans notre rubrique Interviews ainsi d’autres femmes qui s’engagent.
Plan de l'article :