Sobre, élégant, plutôt abordable, voici les caractéristiques du nouveau Sportage, le dernier né du constructeur coréen désormais bien connu. Ce véhicule concurrent des Renault Koleos, BMW X3 et autre Mercedes GLK a des arguments pour séduire la clientèle de plus en plus nombreuse des SUV. Nous avons eu l’occasion d’essayer la version 4 roues motrices avec le fameux 136 chevaux CRD sur plus de 1000 km, soit l’aller retour Paris / Haut-jura. Suivez le guide !
Calandre noire imposante contrastant avec le blanc métallisée de la carrosserie, lignes élégantes et sobres, le Kia sportage nous fait du charme au moment d’en prendre les commandes.
La première impression ressentie est le grand confort et la facilité avec laquelle le véhicule se conduit dans le trafic dense parisien : il semble plus long que ses 4,44m, tout comme le Ford Kuga, et 10 cm de moins qu’une Scenic longue.
136 chevaux, 6 vitesses et couple placé dès les plus bas régimes offrent des bonnes performances tout en souplesse dans un silence appréciable. Doté des nouvelles technologies, il n’a réclamé que 8 litres au cent sur l‘ensemble de notre parcours. A à 4 avec les bagages, sur autoroute et en montagne. Très correct !
A l’intérieur du véhicule, on retrouve une finition bien travaillée et sobre tout en noir, avec un tableau de bord simple d’utilisation doté d’un écran tactile faisant fonction de GPS, radio, media, très pratique à utiliser. La technologie Bluetooth permet la connexion de son cellulaire afin de garder les deux mains sur le volant lors d’appel téléphonique. Un must.
En plus du grand confort des sièges, de nombreux rangements dans les portières et dans l’accoudoir central permettent de se mettre à l’aise. Le rangement à lunette présent sous le rétroviseur devrait être obligatoire chez tous les constructeurs. Plus moyen de les perdre.
Mais on regrette le manque de visibilité au niveau des angles morts. La Kia fait payer là son design sexy, et les vitres arrière sont courtes comparés à la taille du véhicule. Il en ressort un manque de luminosité dans l’habitacle. Un défaut qui accentue le côté cocon de l’habitacle.
Au volant d’ailleurs se dégage un grand sentiment de sécurité. Nous sommes en confiance et la maniabilité du véhicule permet même une conduite plaisir. Malgré la météo orageuse, sur autoroute à bonne vitesse comme sur les chemins escarpés, la voiture a gardé en toute circonstance une excellente motricité, aidée en cela par les 4 roues motrices.
Reste le coffre qui nous a d’abord un peu déçus. Il semble sous-dimensionné. Mais ce sentiment est trompeur car la malle fortement incurvée permet de charger jusqu’en haut la surface du plancher, et le véhicule proposé sans roue de secours cache sous une trappe un double fond qui permet d’augmenter encore de 50 % le volume disponible. On s’en sort.
Question technologie embarquée, on soulignera outre le régulateur toujours aussi appréciable sur longues distances, le système original dit « steel mode » : Commandé par un bouton sur le volant, il permet de jouer sur la résistance de la direction assistée. Trois modes sont proposés, « confortable », « sport » et « normal ». Le mode « confort » s’avère parfait pour conduire la voiture en ville et le mode « sport » adapté aux voies rapides et en montagne. Parfait.
La caméra de recul du véhicule comble le manque de visibilité arrière. Elle projette l’image sur l’écran central, il devient difficile de manquer un créneau…c’est que nous sommes revenus à Paris.
Déjà lundi. C’est l’heure de ramener le véhicule à la maison mère. Nous avons pris un réel plaisir de conduite pendant ces deux jours dans la montagne jurassienne. La voiture a beaucoup plu autour de nous. Avis aux amateurs qui veulent un SUV fiable et de bonne qualité. Comptez de 23000 € à 37000 € selon les motorisations et finitions, avec la garantie Kia de 7 ans.
| AVANTAGES | INCONVÉNIENTS |
| Maniabilité / Stabilité | Visibilité |
| Praticité de l’habitacle | Taille du coffre |
| Confort |
Pour en savoir plus, rendez vous sur l’émission Turbo qui compare la Renault Koleos et la Kia sportage 3.
