Essai camping-car Mac Louis en Normandie
Un voyage pas comme les autres… Nous attendions ce week-end depuis plusieurs semaines : mais il pleut et il fait froid ! La pratique du camping-car est-elle raisonnable dans ces conditions ?
Les trois enfants piaffent d’impatience. Est-ce que j’aurai un lit pour moi tout seul ? Peut-on aller au WC en roulant ?
Et l’air de rien, c’est aussi ce qui nous motive pendant qu’on roule vers l’agence de location. Remise des clefs, explications et mise en garde : Ne pas rouler avec le gaz ouvert, se méfier des tunnels (hauteur 3m), respecter le matériel…
Comptez une bonne heure entre le contrat à signer, l’état des lieux et la visite guidée de l’engin. Nos interlocuteurs savent y faire avec les néophytes que nous sommes : Ils nous accueillent comme des vacanciers, et nous mettent vite à l’aise.
L’accueil est chaleureux mais sérieux. Les véhicules sont là, presque neufs, tout beaux tout propres. On est chez nous.
Les adultes prennent possession des cabines et du poste de pilotage, pendant que les enfants font des galipettes sur les lits.
Direction la Normandie, Trouville est à 2 heures !
Premier constat, les mastodontes de la route en imposent ! Moteur 2.8 tdi, plus de 5 m de long, même avec la direction assistée, prévoyez le premier quart d’heure à surveiller les immenses rétros, à élargir les trajectoires pour ne pas accrocher l’arrière.
Ensuite, ils roulent aux limites des vitesses légales sans sourciller. On prend le chemin des écoliers, “c’est plus sympa” !
Les enfants sont partis jouer aux cartes dans les salons : “Trop cool les camping-cars” dixit les trois filles. Les petits spots orientables permettent à chacun de trouver son confort.
Nous jetons l’ancre à quelques miles de Honfleur. Un parking calme dans un hameau et près d’une boulangerie fait l’affaire.
Les deux engins garés face à face, on tire les volets, fermons les verrous, réglons le chauffage, l’intimité est respectée, tout ferme bien.
On peut dormir tranquille, en nomade.
La magie d’une maison sur le dos
Réveil en fanfare sous le soleil : douches chaudes, frigo, feux à gaz, couverts assortis, tout est là pour servir le meilleur confort. On a rien à envier à l’hôtel.
L’espace dînette reçoit sans problème 4 à 5 convives. Les rangements sont suffisants. Les énormes coffres dans la soute arrière permettent de ne pas surcharger les placards intérieurs. On pourrait même y mettre vélos et scooter.
La longue route de Honfleur à Ouistreham est un délice que l’on ponctue d’arrêts promenades et pique-nique.
Notre nuit à Trouville nous semble un luxe inavouable : vue directe mer, accès plage au pied de la porte, casino et restaurant à portée de voix.
Le camping-car permet de se perdre dans la campagne et au cœur de la ville. A bord, nous nous sentons des explorateurs d’un nouveau genre.
“Dis papa, quand est ce qu’on recommence ?
– Demande à ton grand-père !”
Permis B seulement. L’agence Evasia qui nous a prêté les véhicules propose 7 configurations réparties sur 3 bases de tarifs.
Leurs questions pertinentes leur permettent de cerner le type de véhicules correspondant à vos besoins.
Il faut juste s’y prendre assez tôt.
Coût : A partir de 390 € le week-end trois nuits.
Classe 2 sur l’autoroute, et 12/13 l de gasoil aux 100 km.
Les vidanges et remplissages des réservoirs d’eau s’effectuent soit sur des bases gratuites (guide fourni) ou dans les campings.
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