Mieux vaut prévenir que guérir ! Qui ne connaît pas ce vieil adage ? Et pour cela rien ne vaut un bon bilan de santé.
Pourtant dans les faits, trop peu d’individus sont sensibles aux campagnes de prévention.
Certes la maladie fait peur mais adopter la politique de l’autruche en repoussant toujours et encore l’échéance de l’examen tant redouté peut avoir des conséquences préjudiciables. C’est pourquoi, après 50 ans, les médecins recommandent à leurs patients de passer des « check up » au moins une fois par an. L’avantage est double : d’une part, on soigne mieux la maladie lorsqu’elle est détectée à un stade précoce (voir notre dossier sur l’incontinence) et bien localisée et d’autre part les traitements prescrits sont moins lourds et donc mieux tolérés.
POUR VOUS MESDAMES
« A faire tous les deux ans »
Une mammographie. Cet examen radiologique, réalisé dans les meilleures conditions de qualité et de fiabilité, permet de détecter près de 8 % des cancers du sein. En France, toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans peuvent, dans le cadre du dépistage organisé, en bénéficier gratuitement (prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie avec dispense d’avance des frais)
Une ostéodensitométrie : Examen de dépistage de l’ostéoporose, elle consiste à mesurer la densité minérale osseuse sur deux parties du corps : le rachis et le col du fémur. Elle dure moins de quinze minutes. Prise en charge par l’Assurance Maladie sur prescription médicale et pour les patients à risques depuis le 1er juillet 2006, elle est remboursée à 70 % sur la base d’un tarif fixé à 39,96 €.
« A faire tous les trois ans »
Un frottis cervico-vaginal : test de dépistage simple, efficace et indolore du cancer du col de l’utérus, il doit être pratiqué régulièrement chez les femmes de 25 à 65 ans. Il est réalisé par prélèvement de tissus ou cellules vivantes (biopsie) et permet de détecter des états pré-cancéreux, qui guérissent dans la totalité des cas après traitement. Actuellement, environ 3 800 nouveaux cas de cancer du col sont diagnostiqués chaque année en France. Son incidence augmente avec l’âge et atteint son maximum vers l’âge de 60 ans.
POUR VOUS MONSIEUR
« A faire une fois par an »
Un toucher rectal visant à repérer la consistance de la prostate et d’en mesurer la taille. Complété par un dosage de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) et par une échographie il permet de dépister des microcancers de manière systématique. Le cancer de la prostate touche les hommes de 45 à 85 ans et sa fréquence augmente à partir de 50 ans. Du fait de son caractère génétique, la surveillance doit être accrue chez les hommes dont le père a eu un cancer de la prostate
POUR VOUS DEUX
« A faire une fois par an »
Moins anxiogènes que les cancers, les maladies cardiovasculaires sont pourtant la première cause de mortalité en France. L’excès de cholestérol, l’hypertension artérielle, et le diabète étant les trois principaux signes avant-coureurs, il est important de procéder à une mesure de la tension artérielle et à des analyses biochimiques comportant :
Une détermination des concentrations du cholestérol total et des triglycérides (autre catégorie de lipides) Si le taux de cholestérol est supérieur à 2g/l et/ou le taux de triglycérides entre 2 et 4g/l, il faut effectuer un contrôle plus complet, avec des dosages spécifiques du HDL (bon cholestérol) et du LDL (mauvais cholestérol).
une mesure de la glycémie à jeun. Un taux supérieur à 2 reprises à 1,26 g/l indique un état diabétique qui participe, au même titre que l’hypertension à la pénétration et au dépôt de cholestérol sur la paroi des artères.
Première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 50 ans, la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) touche 1 million d’individus en France dont 25 % de personnes de plus de 75 ans. L’incidence augmentant avec l’âge, il est donc indispensable de faire pratiquer :
Un fond de l’œil qui permet d’identifier avec une grande fiabilité les lésions annonciatrices de la maladie ou la maladie elle-même.
Si besoin des examens complémentaires, en particulier angiographies (photographies de l’œil après injection veineuse d’un produit de contraste) et OCT (image en coupe de la rétine) peuvent préciser le diagnostic.
Un défibrillateur à la portée du grand public En France, la réglementation sur l’utilisation de défibrillateurs externes vient de changer. Désormais, « toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe » (article R.6311-15 du décret 2007-705 du 4 mai 2007).
Zoll médical vient de concevoir un instrument de survie simple et accessible à tous, l’ AED PLUSTM. Il vous guide dans les actions à entreprendre et vous informe sur la qualité des compressions thoraciques effectuées tout au long du processus de réanimation. Si un choc est nécessaire, vous êtes alerté et le système se déclenche en toute sécurité. Dans les pays où « l’accès public » est entré dans les mœurs (Canada, Allemagne, Grande-Bretagne, Etats-Unis) le nombre de sauvetage par an a été multiplié par 4.
A faire tant que possible : du sport et surtout de la marche !! ( Cf: La marche pour rester en forme )
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